17 juin 2008

Jérusalem, La Mecque… Rangiroa


Pour un plongeur, aller à Rangiroa, c’est un peu comme un pèlerinage… il faut le faire au moins une fois dans sa vie ; c’est du moins ce que l’on croit quand on lit un peu la presse spécialisée. Et c’est vrai que cet endroit ne ressemble à aucun autre.
D’abord, c’est un atoll ; quand on n’en jamais vu avant, c’est surprenant : une île qui n’aurait qu’un contour, c’est une curiosité !
Malgré l’immensité de l’atoll (plus de 200 km), la majorité de la population se regroupe sur une bande de « terre » de 200 m par 12 km, coincée entre les deux passes (Tiputa et Avatoru). ça ressemble à ça :








La passe de Tiputa et les habitations du village de Tiputa.



Ensuite la plongée là-bas se fait essentiellement dans les passes, ce qui implique d’avoir presque systématiquement du courant (entrant ou sortant) et parfois…ça « pousse » grave !
Côté océan on trouve un regroupement naturel de requin gris (un « mur » de plusieurs milliers de requins) ainsi que des barracudas en bancs.
Pendant la saison des requins marteaux, on, peu, paraît-il se retrouver face à des individus de 3 à 6 m de long … c’est fou !
Il y a aussi des dauphins qui jouent régulièrement dans la passe. L’un d’entre eux, dit-on accepte même de se laisser toucher !





3 juin 2008

Maupiti, c'est bien joli !

Quand les paquebôts de croisière (de luxe, faut-il le préciser) déversent sur Bora leurs flots de touristes en short, avide de points de vus incroyables et de souvenirs exhorbitants, il est bon de prendre le large pour des contrées plus paisibles. Dans ces moments là, une journée à Maupiti semble toute indiquée.









A Maupiti, c’est bien simple, il y a un snack une route et zéro hôtel... c'est tout !




La plage est à tomber ; on peut même rejoindre le motu à pied sans se mouiller au dessus du genou.





Dans la rue les (rares) gens qu'on croise nous disent « bonjour », juste comme ça, c'est sympa !



Les pétroglyphes de Haranae, gravés sur des gros rochers. D’après le guide, on y retrouve une tortue (jusque là je suis d’accord) ainsi qu'un « motif anthropomorphe, affublé d’un symbole phallique » ( ???) euh... ouais, admettons

La passe de Maupiti

21 mai 2008

Sur un air de Ukulélé


Quand l'envie lui prend, Ken, notre pilote, emporte à bord son Ukulélé, et nous joue des airs traditionnels. Dans ces moments là, on aurait presque envie de laisser barboter nos plongeurs sous le bateau, pour s'offrir une pause musicale.

13 mai 2008

Les belles histoires du roi de la foret

Il y a quelques semaines, Azdine le roi de la forêt (et accessoirement guide de montagne, ethnologue, archéologue et botaniste à ses heures) nous a emmené au cœur de la forêt à la découverte du patrimoine culturel Polynésien.
Jusque là, pour moi le patrimoine Polynésien se résumait aux pick-up 4x4, au burgers double frite (avec suppléments ketchup), aux chemises à fleurs (taille XXL) et à quelques danses accompagnées au Ukulélé ou aux percus… Et ben pas du tout…
L’histoire, c’est ça :
Quand les missionnaires sont arrivés en Polynésie, tous les habitants vivaient dans la forêt cultivant tranquillement la terre (ce qui n’était pas compliqué vu que tout pousse ici). Les missionnaires (les salauds) ont rapatrié tout ce beau monde en bord de mer, bloqué l’accès à la montagne (en menaçant de punitions divines), et indiqué le chemin le plus sûr pour accéder au supermarché le plus proche… et voilà le travail !! Les Polynésiens ont abandonné leurs plantations, n’ont plus jamais remis les pieds dans la montagne et pris une carte de fidélité chez "Chin Lee" (le supermarché local justement)…






Azdine le roi de la forêt et le gardien du roi






Et pourtant, avant cet épisode tragique, les polynésiens trouvaient dans la montagne tout ce qui fallait pour subsister : de l'eau, des fruits (ananas, bananes, mangues, fruits de la passion, fruits à pain, tarot, et même un drôle de fruit assez déconcertant qui, du point de vue de l'odeur, ressemble à s'y méprendre à notre bon vieux camembert puant (?)), mais aussi de la vanille, du gingembre, des plantes médicinales, des tiges qui servent de brosse à dent... bref tout ce qui faut.
on coupe une liane, et qu'est-ce qu'n trouve ? de l'eau ! c'est pourtant simple !
la vanille
une petite coco germée pour le dessert
une tige de coco pour se brosser les dents



Du coup tous les lieux de cultes se trouvaient perchés là haut et notamment le très impressionnant "Banian" à l'intérieur duquel auraient été enterrés tous les rois de Polynésie)... c'est fou !! Ya plein de maccabés la dedans !

1 avr. 2008

Escapade à Tahaa

Mercredi dernier, le Maupiti express, également appelé « vomiti-express », nous a emmené à Tahaa, île voisine de Bora Bora, à 1h30 de navigation.Contrairement à Bora Bora , Tahaa ne tire pas la quasi-totalité de ses revenus du tourisme, ce qui fait qu’on y trouve très peu d’Hôtels, de magasins de souvenirs ou de magasins de perles noires, vendues à des prix exorbitants. Non, à Tahaa, la plupart des revenus sont liés à la culture de la vanille et à la culture de la perle… on est donc allé faire un tour du côté d’une ferme perlière où on nous a expliqué la délicate manœuvre de la « greffe ».

Tahaa est aussi une île très préservée, où on a l’impression d’être sur une île déserte dès qu’on s’éloigne d’un village et c’est assez reposant. depuis la route, on aperçoit des séchoirs à Coco, pour fabriquer le Coprah (l'huile qui sert à la fabrication du monoï)
Ici, tout le monde nous a dit « bonjour » ou « ia orana » (ce qui revient au même), alors on s’est dit que c’était peut être ça « l’accueil Polynésien ».
Après une journée paisible, on a pris le chemin du retour avec de la vanille plein les poches.

27 mars 2008

chomage technique ?

ici, c'est la pénurie d'essence... alors on s'attend à réduire l'activité (ou alors à aller plonger en kayak... c'est plus écologique !)
Les prestataires du lagon cherchent à grapiller de l'essence à droite à gauche, par tous les moyens... leur véritable nature se révèle : certains se font siphoner leur réservoir !! ambiance sympa quoi !

15 mars 2008

... un ange passe

Avant / Après

bon c'est simple. Avant j'avais un vélo, maintenant j'en ai plus...
Si par hasard le voleur se trouve parmis vous, merci de me ramener le vélo dans les plus brefs délai, sans quoi je me verrai dans l'obligation de faire du stop et ça, j'aime pas trop...

11 mars 2008

une page de pub


Désolée pour cette interruption "blogistique"...
ça fait maintenant un peu plus d'un mois que je n'ai plus de connexion internet à la maison, mais soyez patients, tout ça devrait être rétabli dans la semaine.
En attendant, voici une petite photo pour patienter (c'est ma coloc' Flo, qui l'a prise avec son nouvel appareil -acheté d'occas' à un client américain...)
à bientôt

9 févr. 2008

Veille d'élection

Aujourd'hui, comme c'est la veille du deuxième tour des élections, les Polynésiens processionnent en "pick-up", en klaxonant, et avec des drapeaux dans tous les sens pour soutenir leur candidat...
Sur l'eau, c'est pareil avec les bateaux !!
Ils font le tour de l'île dans un sens, puis dans l'autre... ils en profitent pour larguer une bonne dose de Co2... et ils sont contents !
(désolé pour la qualité de la photo, mais comme j'ai toujours pas d'appareil photo je l'ai prise avec mon Nokia )
Voilà, nous on "serre les fesses", parce que si c'est le mauvais candidat qui passe il pourrait nous foutre dehors à coups de pieds au cul, vu que son projet, c'est l'indépendance (c'est pour ça que ses partisans ont un drapeau américain sur leur voiture (?))

Et sinon, voici une info qui n'a rien à voir avec les élections : il y a une annonce à la supérette du coin pour vendre "un taureau de 400kg pour 100000 fpc" !!
Si quelqu'un parmi vous est interessé, je peux lui faire parvenir par colissimo (frais d'expédition à se charge) !!

7 févr. 2008

united colors of Bora Bora

Ce matin, c’était particulièrement funky : j’ai emmené un groupe de plongeurs carrément bien assorti : il y avait un couple de japonais (qui ne parlaient que le japonais : konitchua, gozaïmasse, miminuki, etc…), un japonais gai en string orange (j’ai des témoins), qui heureusement, lui comprenait « vaguement » l’anglais (ce qui tombe plutôt bien puisqu’il se trouve que moi je parle aussi « vaguement » l’anglais) ce qui fait qu’on s’est "vaguement" compris. Il y avait aussi un Français, qui, lui, ne parlait ni le japonais, ni l’anglais (même « vaguement »).
Assez rapidement j’ai pris conscience que la barrière du langage risquait de compromettre la bonne compréhension de mon briefing pré-plongée et des consignes de sécurité… j’ai donc demandé à Takeda (c’était le nom du japonais gai), s’il pouvait traduire le briefing à ses collègues japonais… c’est à ce moment là que j’ai compris qu’il ne comprenait que « vaguement » l’anglais… Je me suis retrouvée à mimer la quasi totalité de mon briefing… bref parfaitement ridicule… ils on eu l’air de comprendre, bien que leur façon de sourire en coin ne me plaise pas particulièrement… enfin, qui comprend vraiment les japonais, sinon un japonais.
Une fois sous l’eau, j’ai pu remercier chaleureusement « Blanchette » (c’est le nom que porte la chef des requin citrons sur le site) et à ses copines raies mantas, qui ont assuré le spectacle sans broncher et sans chipoter sur la barrière du language justement… et voilà

Tahiti trip

Pour ce début de semaine, le club nous envoie (ma collègue Florence et moi) « en déplacement » à tahiti, pour la visite médicale du travail…

Tout commence à Bora-Bora, chez le médecin du coin, qui écope de la lourde responsabilité de nous faire les prises sang (je dis « lourde », parce que Flo –ma coloc’ et collègue- a failli se planquer sous la table d’auscultation, au moment où il s’est pointé avec l’aiguille…)
Après ça, on devait se rendre à Papeete pour 2 jours, pour faire les examens complémentaires (radio des poumons, « faites AH », et tout et tout…) On s’est donc mise en route pour l’avion, persuadée que le pire était passé (la prise de sang)… ce qu’on ne savait pas , c'est que le médecin, qui avait fait la prise de sang avait laissé les originaux des ordonnances dans son copieur et que ça allait foutre la merde...

Bref, on prend l'avion, et, une fois arrivée à Papeete, on cherche nos ordonnances pour avoir confirmation de nos horaires de rendez-vous...on cherche, on cherche... pas d'ordonnance... heureusement pour nous, de mémoire, on se souvenait du lieu et heure du premier rendez-vous, donc on loue une voiture (au passage le prix de la location était largement supérieur à celui annoncé par nos sources...), et on se met en route. C'est moi qui conduit parce que Florence s'est rendu compte une fois à Tahiti qu'elle avait pas pris son permis... super !
Elle fait le copilote, enfin elle essaye... et on tourne dans la circulation plutôt dense du centre de Papeete. La première clinique est sur le bord de mer, sur la "croisette"... c'est moche, super bruyant et ça circule à donf... on fait notre radio des poumons, avec un peu de retard, car le doc attendait de se faire faxer nos ordonnances par le médecin de Bora...

...et ensuite, le meilleur arrive :
On décide d'aller faire des courses au carrouf du coin pour faire le plein des trucs qui sont exorbitants à Bora (de la lessive, du dentifrice...) et on en profite pour repérer le chemin pour aller à la médecine du travail le lendemain. Quelle idée on a eu là !!!!! on s'est paumé pendant trois plombes, c'était l'heure de pointe (15h30 environ)... on a mis un temps fou à localiser la bonne route... peut-être un peu parce qu'ils ont une fâcheuse tendance à ne pas marquer les noms des rues ici... Finalement on a fini par trouver, faire nos courses et retourner dans le centre ville pour trouver notre hôtel.

Encore mieux maintenant :
L'hôtel, où on devait aller s'appelait le "Royal Tahiti", c'est Hiroko (notre voisine et collègue japonaise) qui y avait dormi quand elle avait fait sa visite médicale la semaine dernière... c'était un plan "b" car la réservation faite par la patronne dans un autre hôtel n'avait pas été prise en compte faute de confirmation dans les temps... Pour nous, la patronne avait fait la réservation sous nos yeux : une chambre pour 2 ps avec 2 petits lits à
5000 fpc au "royal Tahiti"...
Conclusion : il n'y a jamais eu d'hôtel "Royal Tahiti" à Papeete (tous les tahitiens auxquels on l'a demandé nous ont répondu la même chose), par contre il y a un "Royal Tahitien" (super luxe et totalement exorbitant) et aussi un "Royal Papeete" (complètement défraîchi et limite insalubre), on est donc allé voir dans cet hôtel s'il ne restait pas une chambre...
Il restait une chambre nous a dit le gars (à mon avis il en restait beaucoup plus, mais il ne voulait pas nous les filer...va savoir pourquoi). C'était un très grand hôtel désert comme dans "shinning" mais d'un standing nettement inférieur. On a jeté un coup d'œil à la chambre : 1 seul lit, clim' en panne, aucun moyen d'ouvrir les fenêtres, 40°c de température ambiante (au bas mot)... on s'est barré et après avoir tenté notre chance dans un autre hôtel, on a décidé de dormir dans la voiture...

Enfin, on a pû se détendre : on est allé manger dans les roulottes au bord de l'eau (c'est un peu une tradition ici : des espèces de camion pizzas, où on cuisine tahitien et chinois, il y a des tables et des chaises en plastique à côté et c'est très sympa)
Après ça on s'est mis en quête d'un endroit tranquille pour dormir (si possible au bord d'une plage) à l'aide mon "lonely planète"... on a mal dormi (ça s'est sûr), mais on a pû utiliser les 10000 fcp qui étaient destinés à l'hôtel à autre chose qu'à cet hôtel minable (où, je pense qu'on aurait été moins en sécurité que là où on a dormi, tellement c'était craignos)

Voilà; le lendemain a été plus tranquille :
médecine du travail, shopping en ville :
librairie (parce qu’à Bora-Bora tu ne peux acheter que trois types de livres : des livres sur les perles noires de Tahiti, des livres sur les tatouages, des livres de cuisine poynésienne) Comme j’en avais un peu marre de lire et relire mon guide « lonely planet » de la Polynésie française, je me suis acheté quelques vrais livres. On a aussi fait un tour au marché de Papeete : C’est à peu près le seul lieu sympa du centre ville ; on y trouve des fruits, du poisson et pleins de souvenirs (paréos, paniers tressé en feuille de Pandanus ou en feuille de coco, chemises à fleur et perles noires de Tahiti…)





Bon voilà
Maintenant de retour à bora, je me sentirai presque "rentrée à la maison", tellement c'était pourri...

26 janv. 2008

ballistic

mon nouveau vélo : "c'est trop d'la ball'istic" (de fabrication chinoise)...
d'ailleurs, c'est écrit dessus !

5 janv. 2008

BONNE ANNÉE 2008



Profitez-tous de ce début d'année pour prendre plein de bonnes résolutions (que vous ne tiendrez pas), c'est tendance !!
De mon côté je vais tenter d'acquérir un nouvel appareil photo pour pouvoir vous faire profiter encore quelques temps de mon environnement (et accessoirement remplacer le mien qui est mort)...
d'ici là, ultimatebora risque d'être un peu sinistré...
Soyez patients... je reviendrai